Home » 2023 » décembre (Page 2)

Monthly Archives: décembre 2023

2.3.1. Les lieux et les formes de la puissance des États-Unis

Introduction : les origines et les bases de la puissance des États-Unis

  • New-York, capitale du monde (avant 1945) ?

Une ville à la conquête du monde (épisode 4 d’une série Arte de 2017 racontant l’essor de 3 villes-monde depuis le XVIIe s. – disponible jusqu’au 31 décembre 2023 sur Arte replay)

Après 1900 s’ouvre l’ère du gigantisme. Démesure démesure verticale pour New York, qui fait du gratte-ciel son nouvel horizon et invente la « skyline », la silhouette urbaine. Une métropole de l’extrême qui ouvre la voie à la ville de demain.

Visionnez les 3 passages suivants et résumez l’essentiel de chacun en quelques lignes :
de 1′ à 9′ 17 »
de 16′ 44 » à 23′ 39 »
de 30′ 16 » à 38′ 24 »
facultatif : de 44’14 » à 51’32 » : concerne le NY actuel – 2017
==> éléments de correction en p. 2

  • New-York, capitale du monde (depuis 1945) ?

Sur le plan boursier et financier, il y a Wall Street
Sur le plan culturel, il y a Broadway et le MoMA
Et pour ce qui est de la géopolitique mondiale, il y a le siège de l’ONU

  • Quelle ville des EU a accueilli la conférence fondatrice de l’ONU en 1945 ?
  • Pourquoi choisir NYC pour lieu du siège plutôt que Londres, Genève, Paris, Moscou, Washington, Philadelphie ou Boston ?
  • Qu’est-ce qui distingue le statut juridique du siège de l’ONU de celui d’une ambassade ?
  • En quoi la situation géopolitique actuelle relativise-t-elle cette image, pour NYC, de « capitale géopolitique du monde » ?
  • Les pôles de la puissance des États-Unis sur le territoire des États-Unis :

Une liste des pôles de la puissance aux EU :

New-York (IBM- Philip Morris – Silicon Alley – Wall Street – ONU)
Boston (Harvard, MIT, Reebok)
Los Angeles (Hollywood – Walt Disney)
San Francisco (Silicon Valley  : Tesla – Apple – Google – Facebook – Netflix – Yahoo – Intel – eBay – Twitter – Uber – Airbnb – Linkedin – Paypal – Pinterest – Cisco – Adobe – Dropbox – Oracle – Stanford University – Texaco)
Seattle (Microsoft – Boeing / usine – Amazon)
Portland (Nike)
Chicago (Boeing / siège social – McDonald’s)
Detroit (General Motors)
Washington (Maison Blanche – Congrès – Pentagone)
Orlando (Cap Canaveral – Cap Kennedy)
Dallas (Texas Instruments – ExxonMobil – AT&T >> Silicon Prairie)
Houston (compagnies hydrocarbures et énergie dont Shell et Enron)
Atlanta (Coca-Cola)
Memphis (FedEx)

  • Reportez ces différents lieux de la puissance américaine sur la carte ci-dessous.
  • Identifiez 3 grandes zones de puissance sur le territoire des États-Unis
  • indiquez par un figuré plus gros le pôle le plus important de la puissance technologique américaine
le corrigé de cette carte est disponible en p.2 de cet article
  • Boston : un centre majeur de la technologie mondiale

Jalon p. 151

Enquête :

  • Commencez par demander à ChatGPT « Pourquoi dit-on que Boston est la capitale de la technologie ? »
  • Trouvez des exemples précis pour illustrer et confirmer les raisons proposées par ChatGPT
  • Comparez la réponse de ChatGPT à l’article du Monde diplomatique reproduit plus haut : quelles similitudes et quelles différences ?
  • Terminez votre enquête par une requête simple sur le moteur de recherche Google (ou un autre) avec ces 2 mots « Boston technologie » en utilisant le filtre « actualités » : quels sont les sujets qui ressortent ?

Le débat :

Tech&Débat : rendez-vous pour débattre de l’actualité high-tech et de ceux et celles qui la font à travers des documentaires et reportages. François Sorel s’entoure de Claudia Cohen, journaliste au Figaro, Raphaël Grably, chef de service BFM TV, Jérôme Colombain, créateur du podcast Monde Numérique et Luc Julia, co-créateur de Siri- février 2023

—————–

Dernière question posée à ChatGPT :
« Peut-on dire que Boston est la capitale de la technologie aux États-Unis ? »

==> réponse en page 3 de cet article

Géopolitique : Israël / Palestine / Ukraine

L’analyse de Bernard Guetta

08/12/2023 / the winners are : Hamas and Poutine…

Géopolitique globale : la désoccidentalisation du monde

https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/10/20/israel-hamas-la-colere-du-sud-global_6195578_3232.html

Éditorial du Monde

« La colère monte, elle vient du Sud et elle est dirigée contre le Nord. C’est l’un des effets planétaires de la nouvelle guerre entre Israël et le Hamas. La violence de la riposte de l’armée israélienne sur Gaza à la barbarie de l’opération terroriste menée le 7 octobre par le Hamas contre des civils israéliens a déclenché un puissant mouvement de contestation, teinté d’esprit de revanche, contre les pays occidentaux, accusés d’hypocrisie dans le choix des victimes auxquelles ils apportent leur soutien.

L’accusation n’est pas nouvelle. Elle porte essentiellement sur le principe « deux poids, deux mesures » reproché aux démocraties occidentales selon que la cible d’une attaque fait partie de leur camp ou non. Mais la vitesse et l’intensité avec lesquelles s’est propagée cette contestation sont révélatrices d’un basculement politique, sous la double pression de la guerre russe en Ukraine et de la guerre Israël-Hamas.

Les dirigeants américains et européens avaient été surpris, en 2022, par la réticence de grands pays du Sud à les suivre dans leur condamnation de l’invasion de l’Ukraine par l’armée russe. La nouvelle explosion du conflit israélo-palestinien et son coût exorbitant pour les populations civiles ont relancé le débat.

Après les massacres du 7 octobre, plusieurs dirigeants occidentaux se sont succédé à Tel-Aviv pour manifester leur soutien à l’allié israélien au moment où celui-ci procédait à des bombardements massifs sur Gaza et sa population. Au même moment le président chinois réunissait à Pékin les représentants du Sud global pour célébrer son grand œuvre, les « nouvelles routes de la soie ». L’invité vedette était le président russe, Vladimir Poutine qui a eu droit à des honneurs particuliers et à trois heures d’entretien bilatéral. Ni la Chine ni la Russie n’ont condamné l’attaque du Hamas du 7 octobre ; elles ont réservé leurs critiques à Israël et aux États-Unis.

Les gouvernements occidentaux paient aujourd’hui leur impuissance à trouver, voire à chercher, une solution à la question palestinienne. Ils paient aussi leur incapacité à adapter la gouvernance internationale, qu’ils dominaient, aux nouvelles réalités des équilibres mondiaux. Dans le climat de tension actuel, leur soutien à Israël risque de mettre en péril leurs efforts pour tenter de convaincre les pays du Sud que la sécurité internationale est en jeu en Ukraine.

Aucun des pays qui contestent l’« hégémonie américaine », pas plus la Chine que les autres, n’a proposé de plan alternatif pour régler le conflit israélo-palestinien. S’ils veulent garder une marge de manœuvre, les dirigeants occidentaux devront, d’une part, accompagner plus vigoureusement, et plus ostensiblement, leur soutien à Israël de l’exigence du respect du droit humanitaire et, d’autre part, veiller à l’implication des dirigeants des pays du Sud dans les efforts de médiation et de recherche de solutions au Proche-Orient.