Réponses partie 1
- Sur la base de 8 milliards d’habitants dans le monde, quelle est la part en % des locuteurs de langue maternelle anglaise ?
(373 000 000 / 8 000 000 000) x 100 = 4,7 %. - Le résultat obtenu reflète-t-il la domination de l’anglais dans le monde ?
Non. Ce % semble assez modeste - Par quelles autres données chiffrées du tableau 1 peut-on expliquer l’hégémonie de la langue anglaise dans le monde ?
D’abord par le nombre de pays qui lui donnent un statut officiel (64), c’est-à-dire environ un État sur 3 dans le monde. Ensuite 97 % des universités du monde enseignent l’anglais. Enfin avec 6 571 000 articles dans Wikipédia, l’anglais écrase son dauphin (le français) qui produit 2 466 000 articles ( presque3 fois moins). - Quelle autre donnée géopolitique explique cette hégémonie depuis le XXe siècle ?
C’est la langue des États-Unis d’Amérique, 1ère puissance mondiale depuis un siècle. Les États-Unis ont fait en 1918 de l’anglais la 2e langue de la diplomatie mondiale (après le français). - Quelle est la 2e langue la plus influente dans le monde (justifiez votre réponse).
Le français : n°2 pour le nombre de pays lui donnant un statut officiel, n°2 pour le nombre d’articles Wikipédia, n°2 pour le % d’universités enseignant cette langue, n°1 (avec l’anglais) pour le rang diplomatique. - Pourquoi l’anglais s’impose-t-il y compris dans les universités françaises ?
C’est « la » langue internationale, et la 1re ou 2e langue pour presque 1,5 milliards de personnes. Tous les étudiants séjournant à l’étranger la parle, ce qui n’est pas le cas des autres langues. Exemple : un étudiant venant étudier en France doit pouvoir étudier en anglais, sinon il ne viendra pas. - Quels sont les arguments avancés pour critiquer cette évolution ?
Perte d’influence du français, soumission à un mode de pensée anglo-saxon lié à la structure même de la langue (on ne pense pas de la même manière en français, en mandarin ou en japonais ou… en anglais). Autre argument : ceux dont ce n’est pas la langue maternelle auront une maîtrise moindre de la langue, donc une maîtrise moindre du savoir et donc du pouvoir.
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