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2.2.1. L’enjeu de la langue dans les relations internationales

Réponses partie 1

  • Sur la base de 8 milliards d’habitants dans le monde, quelle est la part en % des locuteurs de langue maternelle anglaise ?
    (373 000 000 / 8 000 000 000) x 100 = 4,7 %.
  • Le résultat obtenu reflète-t-il la domination de l’anglais dans le monde ?
    Non. Ce % semble assez modeste
  • Par quelles autres données chiffrées du tableau 1 peut-on expliquer l’hégémonie de la langue anglaise dans le monde ?
    D’abord par le nombre de pays qui lui donnent un statut officiel (64), c’est-à-dire environ un État sur 3 dans le monde. Ensuite 97 % des universités du monde enseignent l’anglais. Enfin avec 6 571 000 articles dans Wikipédia, l’anglais écrase son dauphin (le français) qui produit 2 466 000 articles ( presque3 fois moins).
  • Quelle autre donnée géopolitique explique cette hégémonie depuis le XXe siècle ?
    C’est la langue des États-Unis d’Amérique, 1ère puissance mondiale depuis un siècle. Les États-Unis ont fait en 1918 de l’anglais la 2e langue de la diplomatie mondiale (après le français).
  • Quelle est la 2e langue la plus influente dans le monde (justifiez votre réponse).
    Le français : n°2 pour le nombre de pays lui donnant un statut officiel, n°2 pour le nombre d’articles Wikipédia, n°2 pour le % d’universités enseignant cette langue, n°1 (avec l’anglais) pour le rang diplomatique.
  • Pourquoi l’anglais s’impose-t-il y compris dans les universités françaises ?
    C’est « la » langue internationale, et la 1re ou 2e langue pour presque 1,5 milliards de personnes. Tous les étudiants séjournant à l’étranger la parle, ce qui n’est pas le cas des autres langues. Exemple : un étudiant venant étudier en France doit pouvoir étudier en anglais, sinon il ne viendra pas.
  • Quels sont les arguments avancés pour critiquer cette évolution ?
    Perte d’influence du français, soumission à un mode de pensée anglo-saxon lié à la structure même de la langue (on ne pense pas de la même manière en français, en mandarin ou en japonais ou… en anglais). Autre argument : ceux dont ce n’est pas la langue maternelle auront une maîtrise moindre de la langue, donc une maîtrise moindre du savoir et donc du pouvoir.

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